Un caractère désigne un signe tracé ou écrit, qu’il soit une lettre,
un signe de ponctuation, un chiffre, un symbole, etc.
Une police de caractères (ou fonte) rassemble les lettres minuscules, les lettres majuscules, les
chiffres, les signes de ponctuation, les ligatures (combinaison de caractères
comme le ‘œ’) d’un même style dans un corps et une graisse donnée.
Une famille (ou série)
de polices rassemble tous les styles qu’un caractère peut prendre.
Ainsi, une famille de caractères classique comprend une version
normale (ou romaine), une version italique, une version grasse et une version
grasse italique. Mais il existe bien d’autres versions intermédiaires.
Les capitales sont
également appelée lettres majuscules ; elles sont originaires
des inscriptions lapidaires romaines. Les bas de casse ou lettres
minuscules, sont ainsi appelées pour des raisons historiques (liens)
: elles constituent l’aboutissement de la minuscule carolingienne.
Les italiques sont
des polices reprenant des caractéristiques de la lettre romaine
d’origine mais sont penchées.
Il ne faut pas confondre
italique et romain penché. Les ordinateurs peuvent en effet dessiner
automatiquement un romain penché à partir d’une fonte romaine.
Toutefois, le résultat sera loin d’être satisfaisant comme
le prouve l’exemple suivant :
Les petites capitales sont des versions miniature des capitales et non pas des capitales réduites.
On les trouve souvent dans les fontes expert. Ces capitales ont en général
la même hauteur de l’hauteur d’x ce qui les rend plus discrète
que les capitales normales.
Les petites capitales réduites
électroniquement donnent en général un œil trop léger,
parce que tous les traits du caractère sont réduits.
Les ligatures sont
des combinaisons de deux ou trois lettres consécutives. Les combinaisons
classiques sont le ‘ff’, ‘fi’, ‘ffi’ et ‘ffl’.
Les chiffres dit arabes
(en opposition aux chiffres romains) sont en général disponible
dans les fontes traditionnelles en version Didot. Les chiffres Didot ont
la
même hauteur que les capitales et se prêtent parfaitement à
la composition de tableaux.
En revanche, on trouve parfois
dans les fontes expert, des chiffres dit elzéviriens qui dépassent
de part et d’autre de la ligne de pied.